Dans la Cyber War, des défenseurs de Wikileaks, par solidarité pour son fondateur, ont lancé des attaques par déni de service vers les sites Postfinance / Mastercard / Paypal pour qu’ils deviennent inaccessibles (ces sociétés ont fermé les comptes de WikiLeaks pour éviter que des dons puissent être effectués).
Un groupe se revendiquant en lutte contre la censure a écrit un message sur Twitter : « Nous sommes ravis de vous annoncer que le site de Mastercard est hors service et que cela est confirmé »
L’Opération nommée « Payback » est lancée. Fervents défenseurs de la liberté sur Internet, ses membres présentent quelques citations : « la première guerre informatique a maintenant débuté. Le champ de bataille est Wikileaks. Vous êtes les troupes ».
Le site web de Mastercard est toujours indisponible .
« WikiLeaks est toujours en ligne » et « ne sera pas baillonné, ni par une action judiciaire, ni par la censure des entreprises », a assuré un porte-parole de Wikileaks.
« Plus les gouvernements essaieront de mettre des bâtons dans les roues de Wikileaks, plus on risque de voir émerger des sites miroirs et des initiatives de gens désireux de prendre le relais », indique un journaliste d’Owni, qui précise « l’esprit de corps » de la communauté du web.
En effet , il y aurait actuellement + de 1 000 sites miroirs de Wikileaks sur la toile.