Aujourd’hui, 50% des femmes ont déjà vu un film porno alors qu’elles étaient seules. C’est normal, le porno se banalise de plus en plus sur internet et tout le monde y a accès. Si ce genre de vidéos tente de plus en plus les femmes, elles ont du mal à s’identifier aux actrices. Le porno féministe propose des pornos plus réalistes et ne donne pas une image négative de la femme.
En 2010, un groupe de féministe suédois lançait le porno féministe en Europe ! A première vue, l’industrie du X et le mouvement féministe ne semblent pas du tout partager la même idéologie. Pourtant, les féministes s’évertuent à démontrer que le féminisme et la pornographie ne sont pas aussi incompatibles que l’opinion publique pourrait le croire.
Pour cela, il suffit de le transformer et de se concentrer uniquement sur le désir féminin, contrairement au porno classique. Par-dessus tout le porno féministe tente de se rapprocher le plus possible de la réalité. Histoire de défaire une bonne fois pour toute la pornographie de son image de proxénète et de montrer des rapports sexuels tout simplement normaux. L’Europe a tout de même beaucoup de retard. En effet le porno féministe a commencé dès les années 80 aux Etats-Unis.
En France c’est aussi possible. La preuve avec le film « Pulsions », qui est diffusé le samedi 12 avril sur la chaîne privé, Canal Plus. La réalisatrice est une femme, Ovidie, autrefois actrice X, et ce n’est pas la première fois qu’elle signe un film qui renverse les clichés. En plus de cela, elle réalise un film « Made in France », de quoi satisfaire Arnaud Montebourg et le gouvernement dans son ensemble, avec des acteurs français et le financement vient de Canal. Ici, c’est la qualité de l’image et du son qui est recherchée. D’ailleurs, le tournage s’est effectué en 10 jours au lieu de 2 ou 3 pour la pornographie classique.
En plus des films, le porno féministe se doit de s’attaquer à internet, où le porno est très demandé. Et oui, les cassettes pornos louées dans les boutiques X de Pigalle n’offrent plus assez de possibilités, c’est un business qui pourrait bien se faire manger par internet. Par exemple, le très attendu site « My-Mademoiselle » devrait sortir aujourd’hui, avec une cession live offerte aux 200 premiers inscrits. Ici, c’est la femme qui prend le contrôle et l’esthétisme est plus important que le sexe en lui-même. Tel est le principe de la pornographie féministe.
Crédit photo : My-Mademoiselle