Technologie : EDF et Microsoft signent une collaboration prometteuse

Pour réduire son bilan carbone, Microsoft a fait confiance à l’électricien français réputé pour son engagement dans les ENR. Déjà très présent aux USA avec sa filiale EDF EN, l’électricien devra construire un parc éolien doté d’une puissance de 175 Mégawatts (MW) à Chicago. Ce partenariat devrait renforcer les deux entreprises et prouve encore une fois que la collaboration franco-américaine est gage d’excellence technologique…

Le parc de Pilot Hill (Illinois) devrait permettre au géant de l’informatique d’améliorer ses performances environnementales. L’énergéticien a récupéré 96% du marché de réhabilitation du site K4 et devra fournir de l’électricité sur une durée de 20 ans. Ryan Pfaff, vice-président d’EDF ENR résume ainsi : « Cet investissement permet à [Microsoft] de réduire son empreinte carbone ».

Avec le développement du cloud, l’ensemble du secteur électronique avait vu augmenter drastiquement sa consommation énergétique pour faire tourner des datacenters géants. Dans le documentaire diffusé il y a quelques semaines sur France 5 intitulé, INTERNET, LA POLLUTION CACHÉE, l’enquête avait montré des véritables « usines de stockage qui fonctionnent jour et nuit ».

Dans le reportage qui sera rediffusé le 5 juillet, on y voit également un émissaire de Greenpeace qui sollicite l’attention des grandes firmes américaines sur le sujet. En effet, dans un rapport d’avril dernier l’ONG avait montré que l’entreprise de Bill Gates n’utilisait que 30% d’électricité renouvelable pour le stockage des données.

Il reste donc d’importantes marges de progression pour la nouvelle économie numérique… De plus, le digital champion français, Gilles Babinet rappelle sur Twitter qu’actuellement, « le numérique utiliserait autant d’énergie que l’éclairage mondial en 1985 ».

De son côté, le groupe français a précisé avoir déjà développé 5,7 gigawatts de projets renouvelables en Amérique du Nord et c’est donc naturellement que l’alliance entre ces deux géants s’est envisagée. Le premier bénéficiera d’une nouvelle notoriété, tandis que le second renforcera sa présence de l’autre côté de l’Atlantique, un deal win-win pour les deux parties prenantes…