Selon le journal Le Monde, les utilisateurs français seraient les premiers demandeurs en terme de droit à l’oubli sur le moteur de recherche Google. Un droit nouveau établit par la cour de justice européenne et qui prévoit la suppression des liens internet associés à votre nom.
Et en effet, le nouveau formulaire mis en place par Google pour répondre aux exigences du « droit à l’oubli » sur internet imposé par la cour de justice européenne, semble répondre à un réel besoin des internautes jusqu’ici ignoré. 91.000 demandes européennes ont été envoyées depuis sa mise en service au mois de mai dernier dont 17.500 en France, qui arrive en tête des demandes de déréférencement partiel, devant les allemands avec 16.500 demandes et les britanniques avec 12.000 demandes.
Mais ces demandes qui concernent jusqu’a présent plus de 328.000 liens internet, n’ont pas toutes été acceptées par Google. Selon l’agence de presse Reuters, 30 % des requêtes auraient déjà été rejetées tandis que dans 15 % des cas, le moteur de recherche aurait demandé un complément d’information avant de procéder à la suppression des liens.
De plus, les liens effacés via ce formulaire ne disparaissent pour l’instant que des versions européennes des moteurs de recherche. Ils restent donc accessibles sur les autres versions qui peuvent également être utilisées en Europe. Un aspect qui a été abordé le 24 juillet dernier lors d’une réunion rassemblant à Bruxelles les représentants des principaux moteurs de recherche et le groupe de travail Article 29 de l’Union Européenne sur la protection des données.
Ce droit à l’oubli a également été mis en place sur d’autres moteurs de recherche tels que Bing de Microsoft ou Yahoo.
Crédits photo : Simon