La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a rendu son rapport. Celui-ci a été terminé en novembre dernier, mais les attentats de janvier ont retardé sa remise au cabinet du Premier ministre.
La Miviludes a été crée en 2002, elle a plusieurs objectifs : observer et d’analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire et assurer l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre de ces agissements. Elle contribue à l’information et à la formation des agents publics dans ce domaine .
Le rapport met l’accent surtout sur deux choses : l’importance d’Internet dans l’endoctrinement de personnes sensibles aux théories du complot, aux mouvances New Age. Cela démontre l’appropriation des technologies modernes par les promoteurs de croyances ésotériques. Le rapport insiste aussi sur la diminution de l’influence de grandes sectes de type Moon qui fait place à de nombreux groupuscules, à de pseudo-guérisseurs et surtout il met en lumière « les ravages du complotisme » ainsi qu’aux croyances religieuses extrêmes.
Le travail du gouvernement et celui de cette mission interministérielle se rejoint quand il s’agit de prévenir l’endoctrinement de personnes au fanatisme religieux, islamiste principalement. Même si l’action de la Miviludes n’a débuté dans ce domaine que depuis avril 2014. Elle assure la formation de 1500 fonctionnaires chargés de suivre les familles touchées par la radicalisation djihadiste.
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