Les conséquences des réseaux sociaux sur notre vie font l’objet de nombreuses études. Une des dernières, qui est parue dans la revue Pediatrics, suggère que leur utilisation aurait un effet et influerait sur la consommation de nourriture des enfants.
Comme toujours, avec les nouvelles technologies, ou des nouvelles habitudes, il y a les conséquences immédiates visibles, et puis au fur et à mesure, nous découvrons des effets à plus long terme moins spectaculaires, mais souvent plus profonds. Dans ce domaine, les réseaux sociaux n’ont pas fini de nous surprendre.
Anna Coates et son équipe, ont voulu savoir quels pouvaient être concrètement les effets et surtout l’impact de tous ses « conseils ». Par exemple, les « influenceurs » à travers leurs campagnes via les pages Instagram ou sur Youtube font la promotion de collations diverses et variées.
A ce jeu, on peut dire que les résultats sont positifs pour les influenceurs, car il semble bien, qu’ils soient en partie suivis. Les résultats, par contre sont moins bons pour la santé des enfants, car de très nombreux conseils ne s’avèrent pas vraiment adéquats.
Concrètement, les chercheurs ont divisé en trois groupes 176 enfants âgés de 9 à 11 ans, et leur ont présenté des pages de 3 types de « vlogueurs » fictifs, consommant un snack sain, un autre mauvais pour la santé et le dernier ne consommant rien. Le résultat est simple, ceux qui ont regardé des « vlogueurs » consommant des collations mauvaises pour la santé ont en moyenne consommé 26 % de calories de plus que les sujets n’ayant pas visionné de consommation de nourriture. Les enfants, ayant visionné la consommation de snacks équilibrés, n’ont pas démontré de différences significatives dans leurs habitudes alimentaires.
Anna Coates explique sobrement « les jeunes personnes, accordent plus de confiance aux vlogueurs qu’aux célébrités, donc leur appui peut avoir plus d’impact et les exploiter plus. Des restrictions plus sévères sont nécessaires« .
Maintenant, il serait intéressant de connaître l’impact sur les adultes, on pourrait être surpris.
Crédit photo : Jean Pierre Dalbéra