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L’Oculus Quest : plus autonome et plus facile à utiliser que son prédécesseur

Pour réellement faire accéder le « tout public » à un produit, il n’y a pas de miracle, il faut un prix compétitif et abordable et une facilité d’utilisation. C’est dans cet esprit, que pour faire progresser la réalité virtuelle, le fabricant de casques immersifs Oculus, a mis au point un nouveau produit entièrement autonome, le Quest.

Peut-être que certains « spécialistes » ont été un peu trop enthousiastes sur le futur immédiat de la réalité virtuelle à grande échelle. Les résultats ne sont pas encore à la mesure des promesses. Cependant, Oculus, le fabricant de casques immersifs, insiste en lançant 2 nouveaux produits. Tout d’abord le Rift S, qui succède donc au Rift qui est sorti il y a 3 ans. Son successeur propose un nouveau design, un confort accru et une meilleure définition d’écran. Ensuite, Oculus, qui a été racheté 2 milliards de dollars par Facebook en 2014, va lancer le Quest. Ce produit est entièrement dédié au jeu vidéo, et il présente la particularité d’être tout-en-un, c’est-à-dire entièrement autonome.

Finie, l’installation de récepteurs sensoriels à disposer dans la pièce dans laquelle évolue l’utilisateur. L’appareil est dénué de toute liaison filaire. Il n’a pas non plus besoin d’être branché à un PC pour faire tourner les jeux. Oculus, espère que cette simplicité d’utilisation contribuera à faire adopter le dispositif auprès du plus grand nombre.

Il est vrai, que la différence est énorme pour les non-spécialistes. Le Quest, est équipé de deux écrans Oled de 1660 x 1440 pixels. Il dispose d’un espace de stockage compris entre 64 et 128 Go selon les versions. Vous disposez de 2 manettes ergonomiques équipées d’un stick, de trois boutons et d’une gâchette. Le casque est le premier à bénéficier d’un suivi du positionnement sur six axes sans fonctionner avec un ordinateur.

Après, finie la prise de tête pour commencer le jeu. Il suffit d’associer le casque et les contrôleurs avec l’application en Bluetooth. L’utilisateur enfile le casque pour l’ajuster à son visage, puis il délimite les limites de la pièce dans laquelle il évolue. Un système permet d’éviter de rentrer dans un mur ou de frapper un meuble. Si l’utilisateur s’approche de la limite de la zone définie lors de la configuration du casque, un mur virtuel apparaît. Et s’il en sort, le monde réel réapparaît à travers l’écran. Ceci dit, il convient de ne pas trop s’emballer même si le système est plutôt précis, il a ses limites.

Tout est expliqué dans un tutoriel de cinq minutes. Le joueur peut accéder à l’interface de l’Oculus où sont proposés les jeux téléchargés sur le store en ligne via l’application, un navigateur internet et des applications de télévision en réalité virtuelle.

Pour l’instant, le Quest est proposé avec une cinquantaine de titres. C’est d’ailleurs un peu dommage, vu les capacités de l’appareil et ses trois heures d’autonomie par charge complète.

Il reste, que l’Oculus Quest semble armé pour séduire le grand public, mais il devra compter sur la présence à ses côtés de différents concurrents. HTC, qui développe son propre casque autonome « Vive Focus Plus » mais aussi Sony qui pourrait lancer un casque sans-fil associé à la future PlayStation 5.

Crédit photo : Novabuild

 

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