En ces temps mouvementés pour la société chinoise, la première des choses est de rassurer ses partenaires actuels et futurs. Pour cela, l’entreprise chinoise a fait part de résultats plutôt positifs. Cependant, elle n’occulte pas les conséquences des sanctions de Washington. Selon un communiqué, elles lui ont créé « quelques ennuis ». Le groupe a tout de même réalisé au premier semestre, un chiffre d’affaires de 52,3 milliards d’euros, en hausse de 23,2 %. Il reste, que les dirigeants jouent cartes sur table et Liang Hua, le président de Huawei, n’hésite pas à avouer, « nous nous battons pour notre survie« .
Le groupe se fournit auprès de 280 entreprises françaises
Dans le cadre de cette bataille, la France apparaît. Huawei renforce ses liens avec les fournisseurs français. En 2018, Huawei avait acheté au total pour 634 millions d’euros de produits. En 2019, le volume d’achat de produits et de services, augmentera de 10 % dans l’Hexagone.
Parmi les partenaires classiques de Huawei en France, on retrouve le groupe Bolloré pour la logistique, Orange Business Service pour le Cloud, mais le premier fournisseur de Huawei est STMicroElectronics. En tout, ce sont plus de 280 entreprises tricolores dont PSA, Sodexo, ou Thales par exemple, qui commercent avec le géant Chinois.
Aller au-delà d’une collaboration de circonstance
Tout ceci pourrait donc bien s’accroître, car Huawei ne cache pas sa volonté de développer sa présence et ses partenariats avec l’Europe. Liang Hua explique « notre vitesse de développement a été très rapide avant que nous soyons mis sur la liste noire des Etats-Unis ». Le président de Huawei, met en avant l’opportunité, que les événements proposent à l’Union européenne de travailler avec son entreprise. C’est l’occasion rêvée de lui faire remarquer, la réciprocité de la situation. L’Europe, peut être envisagée autrement, que comme une solution de repli occasionnel.
Crédit photo : huawei
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