Sachant qu’il chasse sur les terres d’Orange, Free a mis son offre à 29,99 euros. Cela fait d’elle, la moins chère du marché. Il faudra bien cela, pour renverser des habitudes bien ancrées depuis longtemps. En effet, dans ces endroits peu peuplés, les habitants n’ont souvent d’autre choix que d’aller toquer chez Orange pour bénéficier d’un ADSL. De fait, l’opérateur historique ne souffre pour l’instant pas de la concurrence, et dans beaucoup de villages, il affiche parfois des parts de marché dans l’Internet fixe de plus de 80 %.
Mais ça, c’était avant que les grands opérateurs nationaux ne signent un accord avec l’Etat, baptisé « New Deal ». Le but de cet accord conclu il y a 2 ans, est de couvrir en 3G, puis en 4G, les zones « blanches » et « grises » où le mobile ne passe pas, ou très mal. En échange, les grands opérateurs nationaux ont obtenu une prolongation de certains contrats d’utilisation de fréquences.
Du côté de chez Free, on assure qu’aujourd’hui, « le réseau Free couvre 93 % de la population ». L’opérateur souligne aussi, qu’il « poursuit l’extension de son réseau sur tout le territoire ».
Il va falloir cravacher, car malgré une offre alléchante au niveau du prix, Free accuse un net retard face à ses concurrents. Bouygues Telecom, a été le précurseur national, en janvier 2017. Orange lui a emboîté le pas au printemps cette même année, avec la « 4G Home ». C’est finalement à la fin de 2018, que SFR avait suivi.
La guerre commerciale de l’internet en rase campagne, ne fait que commencer.
Crédit photo : FreeMobile 1